Elle a mal à la tête, il n’a pas trop envie… des clichés courants sur la baisse de la libido. Ce trouble survient plus souvent qu’il n’y paraît. Si la baisse est passagère, il n’y a pas toujours besoin de courir chez votre sexologue. Elle est problématique si trop fréquente, ou pire, chronique.
Le problème vient du couple
Avant d’explorer d’autres origines potentielles du problème de libido, il faut d’abord s’interroger sur le couple. Effectivement, dans une grande majorité des cas, la baisse du désir a lieu au sein d’un couple bancal. La baisse du désir sexuel peut s’expliquer par la peur d’un des partenaires à ne pas satisfaire l’autre. Il peut également provenir du fait qu’un partenaire, souvent l’homme, est trop demandeur.
Ces situations peuvent créer des tensions et des frustrations pouvant altérer la qualité de la relation. La communication ne se fait plus correctement par peur de vexer l’autre. La baisse de la libido vient souvent du fait que les rapports sexuels deviennent trop monotones. Le niveau d’excitation n’est donc plus le même qu’aux débuts de la relation. Les ardeurs des premiers jours ne sont plus que de l’histoire ancienne.
Taux d’hormones anormaux
Les hormones jouent également un très grand rôle dans plusieurs aspects de la vie humaine. Elles régulent une très grande partie du corps et la totalité du cerveau. Un petit dérèglement hormonal peut se solder par un changement d’humeur, des troubles physiologiques, ou une baisse subite de libido. Le désir peut revenir avec la prise de compléments aphrodisiaques comme proposés sur ce site-là.
La baisse de la libido liée aux hormones peut survenir aussi bien chez l’homme que chez la femme. Les hormones mises en cause ne sont évidemment pas les mêmes.
- Chez l’homme : une baisse du taux de testostérones peut expliquer le trouble
- Chez la femme : les œstrogènes en baisse expliqueraient cette baisse du désir
Les origines psychologiques possibles
Il est également fort probable que la baisse de libido puisse avoir un lien avec la psychologie de la personne. Des traumatismes causés par un passé douloureux provoquent souvent des blocages. Les abus et les viols peuvent créer une répugnance et un manque d’érotisme chez la victime. Les séquelles peuvent survenir à n’importe quel moment.
Cependant, ces blocages peuvent également avoir d’autres origines. Il peut s’agir de comportements liés aux valeurs inculquées par l’éducation, la culture ou la religion de la personne. C’est le cas des complexes et des culpabilités vis-à-vis de certains actes ou jeux sexuels. D’un autre côté, les freins peuvent provenir tout simplement de problèmes d’humeur ou de dépression grave.
Frustrations liées à la vie
L’on ne fait pas toujours le lien, mais les problèmes dans d’autres aspects de la vie ont une incidence sur la sexualité. Un salarié qui subit énormément de pression au travail peut présenter ce trouble. Il peut également s’agir de problèmes avec les collègues. Naturellement, la perte d’un travail ou d’une source de revenus est aussi néfaste pour la libido. Certains événements importants type naissance et décès n’y sont pas étrangers.
